Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1862 edition. Extrait: ...renfermees ... Il suffit a la femme de ne pas montrer son visage pour conserver l'estime de sa famille et de son mari. Les Mauresques n'ont pas d'esprit de conduite. Ce n'est pas toujours le c ur ou l'interet qui les dirige, c'est un certain besoin de distractions enfantines. Elles aiment la toilette, les bijoux, les oiseaux, les fleurs, les parfums. Avec un mot, on les entraine. Elles attachent fort peu d'importance a la fidelite. Pour elles, il y a un abime entre l'amour et l'abandon de la personne. Maitresses commodes, quoique peu dociles, elles ne parlent guere, si on ne les excite pas. Ce sont generalement des marchands maures ou des officiers francais qui les entretiennent. Elles ignorent tout d'elles-memes, jusqu'a leur age; elles ne connaissent que leur rang de filiation dans les familles ou il y a plusieurs enfants. Une fois par semaine, elles vont aux bains, et le vendredi, jour ferie des musulmans, elles s'entassent dans les omnibus a claire-voie qui les menent au cimetiere de Sidi-Abd-el-Kader, a Mustapha. La, assises sur les tombes, demasquees, elles mangent des patisseries-et des fruits en bavardant comme des ecolieres. On les voit aussi, souvent, surtout pendant le Rhamadan, errer dans les rues de la ville francaise, s'arreter devant les boutiques, discuter sur le plus ou moins de gout qu'elles reconnaissent dans les modes et les ajustements des Europeennes; et surtout on les rencontre aux environs du tribunal des amins et de celui du cadi, car elles ont la rage de plaider, se defendant et..."