Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1831 edition. Extrait: ...que mes livres et un peu de travail, dans les moments de relache que me donnent mes maux. Jugez, mademoiselle, si un homme condamne a ne vous point voir est malheureux Je suis sur que madame la duchesse du Maine daignera plaindre un de ses sujets qui est exile de son royaume. Ou devrais-je passer ma vie, que dans la patrie du bon gout et du veritable esprit, aux pieds de la protectrice des arts? J'ose vous conjurer, mademoiselle, de vouloir bien me proteger aupres d'elle: son estime est le but de tous mes travaux; elle diminuera mes souffrances. Son altesse serenissime a vu bien des gens de lettres qui valaient infiniment mieux que moi; mais jamais aucun d'eux n'a senti plus vivement son merite, et n'a plus admire la superiorite de ses lumieres. Vous etes faite, mademoiselle, pour lui faire oublier tout le monde; mais je vous prie de daigner la faire souvenir de moi. Je viendrai assurement, au premier rayon de sante, vous assurer que je voudrais passer mes jours aupres de vous. Je suis avec bien du respect, mademoiselle, etc. 156o. A M. D'AIGUEBERRE, CONSEILLER AU PARLEMENT DE TOULOUSE. Paris, le 26 octobre. Mon cher ami, c'etait vous qui m'aviez fait renouveler connaissance, il y a plus de vingt ans, avec cette femme infortunee qui vient de mourir de la maniere la plus funeste, et qui me laisse seul dans le monde. Je l'avais vue naitre. Vous savez tout ce qui m'attachait a elle. Peu de gens connaissaient son extreme merite, et on ne lui avait pas assez rendu justice; car, mon cher ami, a qui la rend-on? Il faut etre mort pour que les...