Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1891 edition. Extrait: ...de l'aile, qui le delie de la terre, le delivre de la pesanteur, supprime pour lui In distance, lui ouvre tous les chemins du ciel, lui donne presque l'ubiquite et le rend independant et libre. Pourtant, quelque rapide qu'il soit, la mort sait l'atteindre au plus haut des airs comme sous la fouillee la plus epaisse. Aucune retraite ne peut etre cachee a la vieille Mab. Le pauvre cher petit oiseau devient malade; les couleurs de son plumage se ternissent; frileusement ramasse en boule, le bec abaisse sur la poitrine, les membranes de l' il a demi-tirees, comme si le jour le blessait, se retenant avec peine a son perchoir, il reste immobile pendant de longues heures. De temps a autre, il laisse echapper un gazouillement faible, qui ressemble au murmure d'un reve ou a la plainte d'un en- fant. Puis il retombe dans son morne silence. Rien de touchant comme la resignation de la bete a l'agonie. C'est d'elle qu'on peut dire en toute verite, comme dans l'oraison, funebre de Madame: Elle fut douce avec la mort. - I Bientot un fremissement convulsif l'agite; ses plumes se herissent; ses doigts armes d'ongles, qui ont pousse encore pendant la maladie, se detendent, s'ouvrent et quittent la branche. L'oiseau si leger tombe comme un plomb; car rien ne rend plus lourd que la mort. Il est la par terre, lui habitue a l'azur, parmi quelques graminees qu'a deplacees sa chute, etendu sur le dos, couche entre ses ailes desormais inertes, le bec demi-ouvert, l' il deja terne, et les...