Dieses historische Buch kann zahlreiche Tippfehler und fehlende Textpassagen aufweisen. Kaufer konnen in der Regel eine kostenlose eingescannte Kopie des originalen Buches vom Verleger herunterladen (ohne Tippfehler). Ohne Indizes. Nicht dargestellt. 1840 edition. Auszug: ...de Castelneau, chirurgien de la maison centrale de detention de Nimes, signale tous les ans a l'administration (j'en ai la preuve par la copie de ses rapports), les ateliers du cardage de la soie comme ceux qui, dans cette prison, donnent le plus de malades. J'ai vu neanmoins les hommes les plus robustes travailler dans ces ateliers. Mais il parait que des qu'ils y perdent la sante, on les en retire pour les faire passer dans d'autres, d'ou ils entrent a l'infirmerie avec des maladies chroniques et comme venant, non des ateliers de cardage ou ils ont contracte ces maladies, mais des ateliers du filage, du devidage, etc., dans lesquels ils ont ete places au sortir des premiers (2). Depuis mon sejour a (1) Section III, chap. Ier, et chap. III, IV. (2) Ces assertions se trouvent d'ailleurs confirmees par M. Boileau de Castelneau, lui-meme dans les Annales ethygiene publique cahier d'avril 1836, p. 463. Nimes, le meme medecin s'est assure de nouveau de la funeste influence du cardage de la filoselle sur la sante des ouvriers, non-seujement dans la maison centrale de detention ou il s'accompagne d'une cause particuliere d'insalubrite, mais encore dans les ateliers libres de la ville et des environs. Il emet le v u, convaincu qu'il est de l'extreme insalubrite de cette operation, qu'elle se fasse desormais au moyen de machines. Deja, ajoute-t-il, quelques industriels les emploient avec succes; mais il ne dit pas dans quel endroit (1) Je sais, au surplus, que depuis 1836 l'art de donner a la soie...