Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1849 edition. Extrait: ...marocaine qui avait disparu comme par enchantement. Enfin, le 2 juillet, le camp marocain fut signale a deux portees de canon de l'Oued-Isly, sur lequel le marechal venait de s'arreter. A toutes les negociations, dont la France se montrait si peu avare, l'insense Abd-el-Rhaman ne repondait qu'en demandant le rappel du marechal Bugeaud, sans prendre meme aucun engagement au sujet d'Abd-el-Kader. A cette nouvelle, le prince de Joinville, noble jeune homme aussi intrepide dans le combat que digne et grave dans le malheur, conduisit le pavillon francais dans les eaux de Tanger, fit monter a son bord le consul de France, sa famille et un certain nombre de nos nationaux. Par son ordre, le bateau a vapeur le Veloce parut devant Mogador pour en retirer nos agents consulaires. Une partie guerriere, vraiment belle, vraiment politique, vraiment serieuse, allait donc s'engager sur les cotes et dans les eaux de la Mediterranee. Ce fut la certainement le plus grand jour, le seul peut-etre de la monarchie de juillet. Il etait bon que le canon de Tanger et les chasseurs de Boubaretta rachetassent dignement les faiblesses et les fanfaronnades de 1840. Par malheur, ce ne devait etre la qu'un evenement, un hasard, une ecole buissonniere; et ce rayon de verite, ce moment de vraie et bonne politique devait passer comme un meteore a travers la nuit du systeme. Le 6 aout, au soir, Tanger n'etait plus qu'un monceau de ruines fumantes. Le vaisseau amiral avait recu quaranteneuf boulets dans sa coque; l'escadre francaise...