La Nouvelle Revue (44) (English, French, Paperback)

Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1887 edition. Extrait: ...cabaretiers, et de convives. Au dela, encore un petit escalier mene a une porte etroite par laquelle on entre dans la derniere salle qui est la plus retiree de ce vaste etablissement. A peine, la, y a-t-il place pour une douzaine de personnes et quand toutes les places sont occupees, ce sont les consommateurs eux-memes qui, depuis la porte, passent les bouteilles et les plats par-dessus la tete les uns des autres, car il n'y a pas moyen de se remuer dans cet etroit espace. Les murailles sont badigeonnees a la chaux et les tables sont aussi simples que les chaises; mais la nourriture et la boisson qu'on y consomme sont les meilleures qu'offre la maison, et la societe, au point de vue de Marzio Pandolfi et de ses amis, est des plus agreables. Le ciseleur alla occuper sa place favorite dans le coin le plus eloigne' de la fenetre. Deux ou trois hommes de types tout a fait differents etaient deja a table, et Marzio echangea un signe de tete amical avec chacun d'eux. L'un etait un homme au teint fleuri, bien bati, vetu a la derniere mode et avec une scrupuleuse proprete. C'etait un bijoutier. L'autre, un avocat au visage vif et inquiet, portait une redingote etroitement boutonnee et une cravate noire. D'enormes manchettes empesees couvraient ses mains osseuses et une partie de ses doigts. Il soupait avec une salade dans laquelle, de temps en temps, il versait une nouvelle dose de vinaigre. Un troisieme, avec un chapeau rond pose sur un cote de la tete, portait un pardessus de..."