Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1865 edition. Extrait: ...divises. Mais ces divisions, lobes ou dents, sont lessommets des folioles soudees par leur base. Le calice monophylle ou forme d'une seule piece n'est donc que le resultat d'une soudure plus ou moins complete des folioles qui composent, a proprement parler, le verticille calicinal. Ce verticille est priginairemeni polyiihille, c'est-a-dire compose de plusieurs folioles distinctes. C'est consequent ment une erreur de considerer le calice comme un organe unique, comme une coupe. La nature procede ici de bas en baut, de la base au sommet, dans la formation des adherences. Notre langage procede a l'inverse de la nature: nous appelons le calice lobe, dente, partite,&lc., comme s'il etait primitivement monophylle et que ses divisions ne fussent que des resultats consecutifs ou de seconde formation. Que de fois le langage humain se trouve eu opposition de celui de la nature 1 Greffi, au xviie siecle, parait s'etre le premier servi du nom de calice, -J'appelle, dit-il, calice la partie exterieure qui enveloppe les autres, soit qu'elle soit tout d'une piece comme dans les illets, soit qu'elle soit divisee comme dans les roses. - (Anatomie des planles, p. 147.) Necker imagina le motse/-z/e, qui n'est ni grec, ni latin, pour designer les folioles du calice. Sepale devait etre l'homologue de petale, la foliole de la corolle. Il aurait mieux valu conserver la deuomiuatioa ancienne de folioles calicinales. Le calice est une nuance de transformation foliacee, intermediaire entre les bractees et la corolle....