Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1830 edition. Extrait: ...toujours de maniere que le bain arrive a l'ebullition, et on laisse encore sejourner le coton dans le bain bouillant pendant trois quarts d'heure; on le retire, on le laisse egoutter et refroidir, puis on le rince bien jusqu'a ce que l'eau n'en sorte plus coloree. Pour donner plus d'uniformite a la couleur, on partage souvent la garance en deux parties, on n'en emploie que la moitie dans un premier bain et on donne ensuite un second bain en rincant entre deux, mais sans faire secher. Pour le rouge d'Andrinople, on emploie ordinairement les garances du Levant ou de Provence. 70 On avive la couleur en faisant bouillir le coton dans un bain compose (pour 5o k. de coton) de 5oo litres d'eau, 2 k. d'huile et autant de soude, et 3 k. de savon blanc. Souvent on partage cette operation en deux: dans un premier bain, on met l'huile et la soude, et dans le second qu'on laisse bouillir quelques heures, on met le savon. 8 Enfin on procede au rosage; pour cela, dans 5oo litres d'eau, on fait dissoudre 8 k. de savon blanc, et on chauffe jusqu'a l'ebullition; alors on mele au bain une dissolution de de k. de sel d'etain (218), et de de k. d'acide nitrique dans deux litres d'eau. Lorsque le melauge est bien opere, on y plonge le coton, on l'y laisse bouillir quelques heures, et la teinture est terminee. Les operations si nombreuses que nous venons de decrire ont pour but, 1 de combiner le coton avec l'albumine de la matiere animale et la matiere huileuse, ce qui augmente son affinite pour les mordans; la gaJIe et l'alumine augmentent l'affinite avec la garance, ...