Ce livre historique peut avoir de nombreuses fautes de frappe, le texte manquant, des images ou des index. Les acheteurs peuvent telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans fautes de frappe) de l'editeur. Non illustre. 1839. Extrait: ... resistances, il avait resolu de quitter definitivement la lice. M. Thiers ne donnait pas d'autres raisons de son decouragement, mais s'il avait ose tout dire, il aurait ajoute: - Il m'est revenu, M. le marechal, que les courtisans ont fait agir sur vous et quelques uns de mes collegues une influence qui me serait perpetuellement hostile. Or, si je ne puis pas avoir la majorite dans le conseil, ne vaut-il pas mieux que je n'en fasse point partie? - Quoi qu'il en soit, le marechal fut un peu deconcerte a la lecture de la lettre de M. Thiers; et, le lendemain matin, il etait as'en expliquer devant MM. Humann et Sauzet, lorsque tout-a-coup parut un officier d'ordonnance. Il apportait une lettre du roi, dans laquelle toutes les difficultes etaient levees. Apres mures reflexions, le roi consentait a l'acceptation pleine et entiere du programme. Ladessus, M. Thiers est mande en grande hate, et voila tous ces messieurs en marche vers le chateau. Cependant, la contenance deM. Thiers indiquait une secrete repugnance, et il avait l'air de craindre qu'on ne lui donnat trop completement raison. Arrive sous le peristyle des Tuileries, il se tourne vers M. Sauzet et lui dit: - Tenez je ne crois pas, en depit de tout, que nous descendions d'ici ministres. Autant valait dire: c Je ne le veux pas. - Le fait est qu'admis aupres du roi, M. Thiers ne se lit pas faute d'embrouiller la question. Il commenca par declarer qu'il comprenait ta bien veiltance a l'egard de l'Espagne, en ce sens que la croisi...