Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1798 edition. Extrait: ...ait les memes passages, les memes ports de voix cadences, ni les memes tremblemens soutenus. ticuler les sons. Il n'etoit donc pas naturel que des hommes dont la prosodie parti Au reste, on trouve dans les anciens, quantite de passages qui prouvent que leur prononciation n'etoit pas un son continu, ce Telle est, dit Ciceron n dans son Traite de l'Orateur, la vertu merT veilleuse de la voix, qui, des trois tons, l'aigu, n le grave et le moyen, forme toute la variete, n toute la douceur et l'harmonie du chant; car n on doit savoir que la prononciation renferme x une espece de chant, non un chant musical, n ou tel que celui dont usent les orateurs phryii giens et cariens dans leurs peroraisons, mais un n chant peu marque, tel que celui dont voun loient parler Demosthenes et Eschine, lorsqu'ils n se reprochoient reciproquement leurs inflexions. n de voix, et que Demosthenes, pour pousser n encore plus loin l'ironie, avouoit que son adij versaire a, voit parle d'un ton doux, clair et rair sonnant (de la traduction de M. l'abbe Colin) . Quintilien remarque que ce reproche de Demosthenes et d'Eschine ne doit pas faire condamner ces inflexions de voix, puisque cela apprend qu'ils en ont tous deux fait usage. Les grands acteurs, dit l'abbe du Bos, tom. 3, p. 260, n'auroient pas voulu prononcer un mot le matin, avant que d'avoir, pour s'exprimer j ainsi, developpe methodiquement leur voix en n la faisant sortir peu-a-peu et en lui donnant l'essor comme par degres, afin de ne pas offenser cipoit du chant, observassent...