Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1810 edition. Extrait: ...six cents statues de ce maitre; ce qui ne peut s'entendre, pour la plupart, que de statues repetees par la fonte. Le plus beau de ses ouvrages etoit la statue d'un homme sortant du bain. Cette piece fut transportee a Rome, ou elle decoroit les bains publics d'Agrippa. Tibere voulut s'en emparer et la placer dans son palais; le peuple romain la fit rapporter, et prouva qu'on connoissoit a Rome ce principe que les chefs-d' uvres des Arts une fois fondes et voues, sont une chose publique, et ne peuvent jamais redevenir une propriete particuliere et mobiliaire. Pendant que tant de sculpteurs habiles enrichissoient la Grece de leurs ouvrages, Scopas, natif de Paros, les rivalisoit a Ephese et dans l'Asie mineure. Il se distingua d'abord par une Venus qui le disputa a celle de Praxitelle. Il fit une famille de Niobe, des groupes de Vesta, d'Apollon, de Neptune, de Nymphes et de Nereides; tous ouvrages que l'antiquite admiroit. Mais ce qui eternise sur-tout la memoire de Scopas, est le tombeau qu'Arthemise lui fit construire pour le Roi Mausole, son mari, dans la ville d'Halicarnasse, et qui a ete mis, ainsi que le Jupiter de Phydias, au nombre des sept merveilles du monde. Aux descriptions confuses qui nous sont restees de ce monument, on ne peut se former une idee parfaite de sa forme. On croit voir qu'il reunissoit, a beaucoup de simplicite et d'unite, beaucoup de richesses et d'appareils. On se l'est represente comme une tres-haute et tres-large pyramide tronquee; sur..."