Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1890 edition. Extrait: ...de ceux qui vivent au dedans, mais pour la contemplation de ceux qui regardent du dehors. Dans le decor empese de Versailles, les seigneurs paradent, habits de soie, perruques poudrees, presque costumes. Or, ce siecle qui, le premier et le mieux, pratique la vie en societe, est aussi celui ou vit le jour et atteignit la perfection l'art qui l'exprime completement: le theatre. Avant, rien ou peu, des essais, des traductions. A moins de quinze ans d'intervalle, voici la tragedie et la comedie definitives. La majeste froide et grandiose de la premiere represente bien la noblesse un peu figee de l'epoque; la gaiete, quelquefois grossiere ou guindee de la seconde, rappelle les rieurs survivants de l'age precedent, et les jeunes manieres du jour. Les formes factices de ce tragique et de ce comique rendent a merveille l'artificiel de la vie ambiante. La convention de l'art exprime le convenu de la vie. L'une et l'autre, d'ailleurs, se penetraient. Le theatre formulait la vie (non pas seulement parce que ses costumes, mome dans la tragedie, restaient ceux de la cour, (mais par sa conception, par ses regles, par sa langue, par les allusions qui transparaissaient: on donnait d'autres noms a Alceste, a Cinna, a Aman. La vie montait sur ce theatre. Elle y montait si bien que la scene etait encombree de spectateurs. Diderot, les en faisant descendre, n'a pas compris ce qu'il y avait de piquant dans le rapprochement de ceux qui jouaient et de ceux qu'on jouait. De quel ragout devait...