Ce livre historique peut avoir de nombreuses fautes de frappe, le texte manquant, des images ou des index. Les acheteurs peuvent telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans fautes de frappe) de l'editeur. Non illustre. 1907. Extrait: ... CHAPITRE HUITIEME APPEL DE LA SENTENCE DES JUGES ET CONSULS DE PARIS ET DE MARSEILLE. LE PARLEMENT DE PARIS ET LES JESUITES. Apres la sentence du 30 janvier 1760, l'avocat general de Seguier, voyant le danger qui menacait la Compagnie de Jesus, alla trouver son ancien maitre, le P. de la Tour, et lui dit: - Mon pere, il vous faut faire tous les sacrifices, autrement vous etes perdus. - Le vieux Jesuite lui repondit en secouant la tete: - L'argent ne nous sauvera pas; notre ruine est assuree. Venit summa dies et ineluctabile tempus '. - Il etait, en effet, trop tard: la faute etait commise, irreparable. C'est avant le proces du 30 janvier qu'il eut mieux valu rembourser, si la chose eut ete possible, les creanciers dans le besoin et faire patienter les autres jusqu'a la lin de la guerre, en leur garantissant les sommes dues. Maintenant, - il n'y avait plus d'autre parti a prendre, comme il est dit dans le Memoire du P. de Montigny, que d'employer les voies ordinaires pour se mettre a couvert de l'execution de la sentence du 30 janvier. Cette sentence pouvait etre signifiee aux Jesuites au moment 1. Gretineau-Joly, t. V, p. 194. qu'ils y penseraient le moins. Les saisies, en consequence, etaient a craindre, peut-etre les contraintes par corps; car que pouvait signifier autre chose cette contrainte par toutes voies admises par les edits, ordonnee contre tous les Jesuites condamnes solidairement?... Quoi qu'il en soit, une partie de ces evenements suffisait pour jeter les Pè...