S. Thomas D'Aquin Et La Philosophie Cartesienne (1); Etudes de Doctrines Comparees (English, French, Paperback)

Ce livre historique peut avoir de nombreuses fautes de frappe, le texte manquant, des images ou des index. Les acheteurs peuvent telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans fautes de frappe) de l'editeur. 1890. Non illustre. Extrait: ... 2 Un etre quel qu'il soit ne peut pas acquerir la perfection a laquelle il est appele, s'il est laisse a ses seules forces et s'il n'y est aide par personne; or la perfection de la volonte consiste a emettre son acte, c'est-a-dire a vouloir; il faut donc que quelqu'un vienne a son secours. Je prouve la majeure. Une chose qui ne s'est pas faite toute seule, ne pourra certainement pas se donner a ellememe une perfection plus grande que l'etre qu'elle n'a pas pu se donner; or la volonte est dans ce cas; donc elle ne pourra pas acquerir seule une perfection plus grande que son etre, c'est-a-dire son etre en acte ou son action libre. Il faut donc que cette perfection lui vienne d'ailleurs, c'est-a-dire de la premotion divine, qui loin de detruire la liberte est la condition indispensable de ses actes. 3 Le mouvement imprime par Dieu aux choses materielles n'est pas contraire a leur nature. Est-il contraire a la nature des corps d'obeir aux lois de l'attraction ? Pourquoi donc le mouvement imprime a la volonte serait-il contraire a la liberte ? Il y a, sans doute, une profonde difference, car les corps suivent l'impulsion aveuglement, tandis que les etres libres la suivent librement: Dieu, en effet, applique DEGREES chaque etre les lois qui conviennent a sa nature. Mais, dit-on, cette impulsion repugne a la nature des etres libres? C'est ce qu'il faudrait demontrer. 4 Apres avoir cree la volonte libre, pourquoi Dieu aurait-il renonce au droit de la mouvoir et de ...