Ce livre historique peut avoir de nombreuses fautes de frappe, le texte manquant, des images ou des index. Les acheteurs peuvent telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans fautes de frappe) de l'editeur. Non illustre. 1829. Extrait: ... Fendant que les piqures de sangsues permettaient au sang de couler, j'administrais un vomitif avec le tartre emetique (tartrate antimonie de potasse ). Il agissait mecaniquement en balayant, en expulsant les membranes qui tapissaient l'arriere-bouche; il obligeait les cryptes muqueuses des amygdales, a secreter instantanement une tres grande quantite de mucus, facilitait ainsi la separation des taches blanches, favorisait, avec la saignee locale, la resolution de l'engorgement des amygdales. Je revenais au vomitif, deux, trois, quatre fois chez le meme sujet, notamment quand le croup existait, suivant son age, ses forces, et l'intensite dela maladie. J'ai prefere le tartrate antimonie de potasse a l'ipecacuanha, parce que la solution stibiee n'a pas de gout, et que sous ce rapport, il etait plus facile de la faire prendre aux enfans, en general peu dociles, et plus encore, parce que les preparations antimoniales ont une action puissamment salutaire dans toutes les maladies febriles, quelle que soit la theorie qui les fasse adopter, surtout dans les cas ou il n'y a pas d'affection inflammatoire de la muqueuse stomachale. Le mercure, tant preconise par les Allemands, le calomel, dont les Anglais font un si etrange abus, etait un de ces remedes que je devais necessairement prescrire, mais non point a ces doses enormes et meurtrieres ou il a ete porte dans cette maladie par certains particiens etrangers, craignant que si le malade echappait au danger de l'angine blanche, il ne s...