Livre peut avoir de nombreuses fautes de frappe, le texte manquant, des images ou des index. Les acheteurs peuvent telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans fautes de frappe) de l'editeur. 1899. Extrait: ... CHAPITRE V Le lendemain du jour ou nous avons assiste au repas de la famille, le chanoine Frechou, avec lequel il est temps que nous fassions plus ample connaissance, se dirigeait, vers les six heures et demie, du cote de la rue d'Alsace-Lorraine. Ce jour-la etait un dimanche, et chaque dimanche il dinait chez les Sacaz, e, le bon Sebastien ayant accueilli a bras ouverts ce parent du premier mari de sa femme, qui semblait, d'ailleurs, avoir ete cree et mis au monde expres pour s'entendre avec lui. Ces diners etaient de veritables fetes pour les enfants; car lorsque le chanoine etait la, grace a sa gaite, a sa bonne humeur, a sa cordialite, un air d'intimite vraiment familiale se repandait dans la maison. Ce jour-la donc, l'abbe Frechou, au sortir de la rue Croix-Baragnon, commencait a monter la rue d'AlsaceLorraine, avec sa demarche un peu lourde de sexagenaire et sa soutane legerement blanchie aux coudes, -- il avait la specialite de se frotter a tous les murs. -- lorsqu'il s'entendit interpeller: - Pardon, monsieur l'abbe, - lui dit un jeune homme qui, debout sur le trottoir, semblait l'attendre. L'abbe leva les yeux et reconnut Maurice. - Ah c'est toi, mon garcon, lui dit-il. On voit bien que tu as tes yeux de quinze ans, pour m'avoir reconnu a cette heure-ci. Moi, tous ces quinqucls m'eblouissent; surtout depuis qu'ils nous ont fourre leur electricite, je n'y vois plus goutte. Je vais chez vous, comme tu penses bien; nous allons donc marcher de compagnie. -- Oui, monsieur l...