Ce livre historique peut avoir de nombreuses fautes de frappe, le texte manquant, des images ou des index. Les acheteurs peuvent telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans fautes de frappe) de l'editeur. Non illustre. 1899 Extrait: ... CHAPITRE VIII DES PECHES CAPITAUX I.--L'ORCDEIL La vertu, nous le repetons encore, n'est que l'expression vivante et sentie du rapport vrai et constant qui existe entre l'etre et le non etre, rapport qui renferme celui qui existe entre l'etre et le moindre etre, c'est-a-dire entre l'infini et le fini. Ce rapport peut s'exprimer ainsi: en presence l'un de l'autre, le fini n'est rien, l'infini est tout. Le fini n'est rien, c'est la l'humilite; l'infini est tout, c'est la charite; ce rapport, c'est la lumiere; l'humilite et la charite sont l'expression de ce rapport en tant que surnaturel, c'est-a-dire tel qu'il est dans la pensee divine, tel que la foi seule peut nous le faire connaitre; et ce rapport, qui est foi dans la pensee, devient charite et humilite alors que cette pensee retentit dans la volonte. Le peche ne peut etre autre chose que le contraire de la vertu, c'est-a-dire l'expression sentie et voulue d'un rapport faux. Intervertissons donc les termes du rapport exprime par la vertu, nous aurons cette proposition: en presence l'un de l'autre, l'infini n'est rien, et le fini est tout. Cette absurde proposition est la formule du peche; l'infini n'est rien, cette erreur peut se trouver dans la pensee et le c ur de l'homme de deux manieres, implicitement par l'ignorance, formellement par la negation. Dans les deux cas, j'oublie tout le reste, et l'homme se concentre en lui-meme, c'est la l'egoisme. Le fini est tout: pour realiser cette parole en lui, l'homme veut faire dominer ce fini surtout le...