Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1835 edition. Extrait: ...Or, une disette habituelle, et les autres calamites inseparables de la vie sauvage, ne peuvent que produire, chez eux, les effets qu'elles produisent sur toutes les hordes qui sont dans une position semblable. Suivant EUis, ces peuples sont ruses, traitres, soupconneux, rampans et cruels (3). Leurs m urs, suivant Charlevoix, sont aussi barbares et aussi feroces que celles des loups et des ours dont leurs deserts sont remplis: ils ne different des brutes (i) Robertson's iEstory of america', b. iv, vol. II, p. ia8 et 129. (a) Traite de la Propriete, ch. ix, tome I, p. 117 et 118. (3) Ellis, Voyage a la baie d'Hudson, p. 18i. treraement bornee (4). S'ils ont le bonheur de rencontrer et de cerner une troupe d'animaux, ils egorgent tous ceux qu'ils peuvent atteindre, et chacun devore alors autant de viande que son estomac peut en contenir. Un sauvage qui a long-temps supporte la faim, consomme autant d'alimens que pourraient en consommer six hommes de bon appetit. Parmi eux, il est egalement honorable de savoir soutenir une longue abstinence/-et de manger avec exces (2). Les peuples qui vivent de chasse ou de peche, etant exposes a des disettes ou meme a des famines frequentes, prennent l'habitude de se nourrir d'alimens grossiers et repoussans. Les indigenes du nord de l'Amerique, quand la chasse et la peche n'ont rien produit, mangent de l'ecorce de certains arbres, de la mousse bouillie, de l'herbe, du poisson pourri, et des vers (3); ils mangent leurs souliers et les peaux dont ils font commerce, meme quand elles...