Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1853 edition. Extrait: ...de la mort, s'enhardit lorsqu'elle aime jusqu'a porter un regard sur un tombeau. --Octave, la mort nous mene a Dieu, et mes genoux plient quand j'y pense. Bonsoir, mon cher ami. OCTAVE. Ou vas-tu? CELIO. J'ai affaire en ville ce soir; adieu, fais ce que tu voudras. OCTAVE. Tu as l'air d'aller te noyer. Mais cette mort dont tu parles, est-ce que tu en as peur, par hasard? CELIO. Ah que j'eusse pu me faire un nom dans les tournois et les batailles qu'il m'eut ete permis de porteries couleurs de Marianne et de les teindre de mon sang qu'on m'eut donne un rival a combattre, une armee entiere a defier que le sacrifice de ma vie eut pu lui etre utile je sais agir, mais je ne sais pas parler. Ma langue ne sert point mon c ur, et je mourrai sans m'etre fait comprendre, comme un muet dans une prison. OCTAVE. Voyons, Celio, a quoi penses-tu? Il y a d'autres Manannessous le ciel; soupons ensemble, et moquons-nous de cette Marianne-la. CELIO. Adieu, adieu, je ne puis m'arreter plus longtemps-. Je te verrai demain, mon ami. SCENE III. OCTAVE, Seul. Celio, ecoute donc nous le trouverons une Marianne bien gentille, douce comme un agneau.--En verite, voila qui est etrange N'importe, je ne cederai pas. Je suis comme un homme qui tient la banque d'un pharaon pour le compte d'un autre et qui a la veine contre lui: il noierait plutot son meilleur ami que de ceder, et la colere de perdre avec l'argent d'autrui l'enflamme cent fois plus que ne le ferait sa propre ruine.--Ah voici Marianne qui sort. Elle..."